Jacques Deygout 1926 – 1994

 

Affecté en Indochine en juillet 1951, le lieutenant Deygout se distingue rapidement à Hanoï en améliorant de façon remarquable des liaisons souvent déficientes et en reliant les postes de commandement opérationnels. Sur Haïphong, il transforme un relais de transmission en station fixe qui couvre tout le delta puis ne cesse d’améliorer son système.

Après un court passage en Algérie et deux années de scolarité à SUPELEC, Jacques Deygout part en stage au centre national d’étude des télécommunications (CNET). C’est l’époque de la naissance de la transistorisation : les éléments de base du futur système RITA germent dans son esprit.

Le lieutenant-colonel Deygout part ensuite aux Etats-Unis où s’ouvre l’ère des satellites, où s’affine la technique du laser et où lui-même découvre les circuits intégrés et l’informatique. Il y développe le concept de la diffusion d’appel, qui permet de joindre, sans connaître sa position, un correspondant et quel que soit l’état du réseau, autre caractéristique du RITA.

De retour en France, le colonel Deygout rejoint le groupe d’études de l’inspection des transmissions. Avec son équipe, il expérimente le concept de maillage, autre base du RITA. En 1969, le concept du réseau est pratiquement achevé.

A l’époque, les systèmes de transmissions tactiques sont dits hiérarchiques, car étroitement calqués sur l’organisation du commandement. Ils ne répondent plus aux besoins opérationnels qui nécessitent des délais d’acheminement du trafic plus courts, une permanence des liaisons, une garantie de la sécurité des communications et surtout, une très grande mobilité sur le champ de bataille. Le système RITA, répond à ces nouvelles exigences fortes.

 

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